Comme le chapitre précédent nous l’enseignait, nos bonnes actions n’ont pas de valeur aux yeux de Dieu si notre cœur est mauvais. C’est pour cette même raison que Jésus s’attaque maintenant à notre orgueil. Celui-ci se cache jusque dans des pratiques religieuses qui, bien que bonnes (aumône, prière, jeûne), sont souvent pratiquées dans le but d’attirer l’admiration ou le respect des autres. Mais quand elles sont faites de cette manière, ces œuvres perdent toute valeur devant Dieu ! (6.1-2, 5, 16). Que recherchons-nous réellement, lorsque nous les pratiquons ?
Tout au long de ce chapitre, le Messie nous présente Dieu comme notre Père céleste. Nous ne sommes donc pas de simples esclaves : nous pouvons avoir une relation personnelle et vivante avec lui ! Et lorsqu’un enfant connaît ce Père parfait et lui obéit, ce n’est par orgueil ou par peur, mais parce qu’il l’aime.
Extrait adapté des commentaires du livre
L'Injil de Jésus le Messie